Album de Fabien Loris

Prix Sade 2023, catégorie patrimoine

Ce carnet a été conçu au milieu des années 1930. Il offre une interlope bande-dessinée antimilitariste et transgenre : Le Pays du cul.

On y découvre aussi des collages surréalistes, des photomontages dont l’un décapite une œuvre de Dora Maar, des illustrations weird, des portraits inattendus de Michèle Morgan, quelques frangines et les fesses de Loris lui-même.

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Recensions

Librairie Tulitu — Bruxelles

Coup de cœur !

Revue 303

« Fabien Loris était un touche-à-tout aux multiples talents. Un beau et salutaire travail de Patrice Allain et des éditions Bouclard.  » 

France Culture — Mauvais Genre

« Album bouillonne d’inconvenance.  » 

Le Monde Libertaire

« Ce drôle d’objet sur un drôle de personnage est vraiment très précieux. » 

Surréalismus

« Un vrai joyaux reproduisant un carnet original de Fabien Loris, datant des années 1930, des collages, photomontages et poèmes. Une belle manière d’approcher l’œuvre de cet artiste multiple : graphiste, poète, boxeur, chanteur et acteur de théâtre, ami des frères Prévert et membre du groupe Octobre. » 

Zone Critique

« De gauche, fondamentalement anti-fasciste, [Loris] est de ceux qui pensent la politique avec ébullition dans ce premier XXe, croisant notamment la grande Contre-Attaque. Un artiste qui nous rappelle l’importance du renversement, qui nous rappelle aussi la puissance et l’inventivité d’une époque pleine de rêves artistiques pour faire éclater l’enlisement bourgeois. Bref, un objet d’un grand soin, d’une beauté subtile. » 

Le salon littéraire

« Cet ensemble – accompagné d’un superbe essai sur l’auteur par Patrice Allain – articule le fantasme mais en le désaxant, le désarmant. Et en créant ce qui est un des premiers récits transgenres, Le pays du cul où jaillit cette cruauté qu’Artaud demandait à l’art. » 

Le Littéraire

« Ce “mis­sel balis­tique”, comme il est défini par l’éditeur, s’accompagne d’un essai de Patrice Allain qui reste à ce jour ce qui a été écrit de plus pro­bant et per­ti­nent sur Fabien Loris. Quant au cor­pus de ses propres œuvres, il est pas­sion­nant. » 

Jeune Cinéma

« L’esprit qui y règne est dans la continuité de ce qu’on connaissait du personnage et de ce que l’on vient d’apprendre : un sacré bonhomme, tout à fait digne de la troupe de mauvais esprits qui furent ses compagnons de route. » 

Fisheye (à propos de l’exposition “Décadrage colonial”)

« La photographie, le texte et toutes formes contestataires à visées pédagogiques servent ce projet, comme le montrent les photomontages de la militante Simone Caby-Dumas pour la revue communiste l’Almanach ouvrier et paysan ; les publications de l’activiste, poétesse et anarchiste Nancy Cunard ; ou encore les caricatures sans concessions de Fabien Loris. »