Description
Pendant que roulaient les trains, il écrivait des livres”
Préface d’Edouard Jacquemoud, éditeur et journaliste.
Le résumé
Roman noir chez les prolétaires du rail : pour Marcel Cossu, ça commence par une descente de police après une altercation aux conséquences fatales. Surviennent ensuite des flashback où notre héros se remémore, pêle-mêle, les moments passés en compagnie du « Vieux », qui l’initie autant au métier de cheminot qu’aux joies du braconnage ; de sa fiancée, avec laquelle il se comporte en voyou et qui lui fait des « pauses » ; ou de sa petite maman chérie qui fait défiler les cousins/amants. À la fin, ça finit mal.
Première parution : éditions Julliard, 1954 (épuisé)
L’auteur
Raconter Roger Riffard c’est comme zieuter les trains de marchandises depuis le quai de la gare. Tour à tour cheminot, puis romancier, puis chansonnier dans les cabarets Rive Gauche (aux côtés de Boby Lapointe ou d’Anne Sylvestre) et enfin acteur de cinéma façon « troisième couteau » (chez Claude Zidi ou Bertrand Blier), un Riffard peut en cacher un autre. Il atteint finalement son terminus, le 28 octobre 1981, deux heures à peine avant son vieil ami Georges Brassens. Dans l’indifférence quasi générale.
Je marche entre deux sergents de ville. Mes mains sont liées, mon regard traîne à terre. Cette moite grisaille qui défile sous mes pas, c’est le quai de la gare. Ces balanciers de plomb, que j’aperçois et qui passent alternativement sous moi, ce sont mes jambes. De lourdes jambes et des pieds pesants qui ne m’appartiennent plus. Jambes et pieds sont devenus propriété de la police. »
Recensions
Librairie Durance — Nantes
« Je viens de finir La Grande Descente. Une grosse claque ! »

Photo : © Collection Gilles Tcherniak