Une sorte de lumière spéciale de Maude Veilleux

13,00

Une sorte de lumière spéciale de Maude Veilleux

13,00

Paru le 5 janvier 2024

  • Collection « 109 »
  • 92 pages
  • 12 cm x 20 cm à la française
  • Reliure carrée, collée
  • Imprimé en France par Allais sur papier Fedrigoni (couverture sur Arena Smooth Extra White 250 gr), Munken (intérieur sur Print White 80 gr)
  • ISBN 978-2-493311-10-8
    Ce livre reçoit le soutien du CNL et de la Région des Pays de la Loire
Catégorie :

Peut-on s’extraire du terreau natal ? Le veut-on ? « La Beauce est belle, mais les maisons sont en plastique. Les voitures rouillées. Les passe-temps dangereux. » Tout n’est que contradictions et luttes internes et même intestines chez Maude Veilleux. Seul demeure l’écriture, la colère et l’envie de comprendre.

Une sorte de lumière spéciale construit un diptyque avec Last call les murènes (publié lui aussi chez Bouclard). 

L’autrice : Maude Veilleux

Maude Veilleux est une poète et performeuse québécoise née à Saint-Victor-de-Beauce. Elle a écrit des recueils de poésie, des romans dont un roman-web. Au fil des années, ses textes sont aussi parus dans diverses revues au Québec, en France et en Belgique. Elle développe plus particulièrement une pratique aux frontières de l’écriture, la littérature numérique et la performance. Elle vit et travaille à Montréal. Chez Bouclard, elle a publié « Mettre des bombes rire nerveux » dans le deuxième numéro de notre revue.

« quand on me dit que je suis trop trash
on me dit que mon trop peu de capital culturel que mes manières de fille de la beauce
que ma jeunesse à servir de la bière
à des monsieurs cassés en deux par la vie
que mon expérience du réel ne vaut rien
of course que ça ne vaut rien
of course que je suis trash
je m’appelle maude veilleux veilleux
veilleux ma mère
veilleux mon père »


Recensions

Libération

« Une sincérité radicale une prose coup de poing disséquant ses luttes intimes. Il y a des proses qui ne laissent pas indemnes. Entendez par là : qui cognent, étourdissent, égratignent, balafrent, en bref, rendent coup pour coup comme une partie de boxe. »

Radio Canada — Ici Artv

« On y plonge et ça nous envahit la tête. Les mots défilent sans qu’on puisse s’arrêter de lire. C’est presque essoufflant. Il y a des sensations fortes : ça écorche, ça libère, ça rend triste, ça fait peur. »

Le Devoir

« “Est-ce que les questions entourant la lutte des classes sont encore d’actualité ?”, demande Maude Veilleux dans ce recueil bouleversant et essoufflant, au cœur duquel ses déceptions et son espoir s’entrechoquent sans cesse. Une œuvre profondément politique de culpabilité, de révolte, d’abattement et d’empathie. »

La Presse

« La douleur des transfuges sociaux est au cœur de ce livre puissant qui donne envie de remercier la Beauce de nous avoir donné Maude Veilleux, parmi les poètes les plus en vue de sa génération. »

Fondation Jan Michalski

« L’autrice québécoise Maude Veilleux plonge les mains dans sa « matière natale » et, d’une plume authentique et acérée, dévoile la dureté du quotidien ouvrier de la Beauce dont elle est originaire. »

Nuit Blanche Magazine

« Il faut lire Maude Veilleux avec sérieux, puisque c’est ainsi qu’elle envisage la littérature et sa toute-puissance : avec une soif absolue de transcendance. »

Viduité

« Où l’on retrouve toute la colère, la conscience sociale, éclats et enthousiasmes, fulgurance et désespoir, le contemporain aussi et, surtout, comment tenter de canaliser tout ceci dans le fracas des mots et le heurt des vers, des poèmes de Maude Veilleux. »

Poesibao

« Poésie d’une venue de là. Poésie de lutte. Poésie de classe. Veilleux se frotte à ce que peu en poésie observe : le pauvre, l’ouvrier, le trumpiste, le territoire rincé des zones où on vit moins qu’on meurt. »

Addict Culture

« Un livre qui m’a bouleversé. »

Les Notes

« Maude Veilleux scande son attachement à sa terre natale, oscillant entre un désir obsessionnel de comprendre et une envie viscérale d’oublier la lutte des classes, l’ennui, l’alcool, la drogue, le sexe, un homme aimé, la solitude, la vie virtuelle, la société de consommation. »

Librairie L’Indépendante — Saint-Gaudens

« Des textes coup de poing, à fleur de peau qui émeuvent, dérangent et secouent. Un témoignage brut et sans fard d’une jeune femme issue du Canada rural et à la marge ! »

Librairie Le Rideau rouge — Paris

« Oh ! Wahou ! Quelle poétesse de la modernité. Quelle lucidité et justesse… »

Librairie Esperluette — Lyon

« Une déclamation du corps. Une poésie politique (« faut préparer demain sur l’énergie du désespoir» ; «peut-être devrions-nous apprendre à persister»), qui bouscule comme on aime que ça bouscule. »

Librairie Le Quai des brumes — Strasbourg

« Maude Veilleux est pulsatile, affranchie, précurseure de la poésie contemporaine. »

Librairie Majo — Paris

« Alors voilà : j’ai crayonné partout dans les recueils de Maude Veilleux, frappée par un mot, un vers, sa “poésie d’une netteté absolue“. Parfois, j’ai souri. Parfois, mon cœur s’est tordu. Maude Veilleux parle de toilettes où l’on lit Sarah Kane, de la classe “moyenne niveau sous-sol”, de la douleur d’être au monde – et je suis infiniment touchée de retrouver sa plume captivante et gracieuse. »

Librairie Maison Marguerite — Nantes

« Quelle joie de découvrir le travail de Maude Veilleux ! Autrice et poétesse québécoise, elle écrit l’intime, ses origines modestes, la classe moyenne « niveau sous-sol », la crasse, l’alcool, l’envie de s’en sortir ainsi que la parfaite incapacité de s’extraire totalement de son milieu. »

Librairie à soi.e — Lyon

« Un recueil de poèmes aux frontières de l’écriture et de la performance. »

Librairie La Petite gare — Rezé

« Poésie québécoise, lutte, désir et autodérision absolue. C’est beau à en rire et à en pleurer ! »

Librairie Le Monte en l’air — Paris

« Des textes plein de rage, de colère, de crasse, d’alcool et de désir. »

Librairie Durance — Nantes

« Lu à l’aune de mes 55 ans j’ai eu en tête Dead Kennedy’s (Too drunk to fuck) et Sonic Youth (Teenage riot)… Pourquoi ? Réminiscence de mes 25 ans ? Ch’ais pas… Mais ça fait du bien ! »

Librairie L’Affranchie — Lille

Coup de cœur. ❤️

Librairie Tulitu — Bruxelles

Coup de cœur. ❤️


Première parution : 2019, Éditions de L’Écrou (Canada)

Informations complémentaires

Poids 107 g
Dimensions 12 × 20 cm