Sélection Prix Escale Littéraire 2022
— Histoires de glissades d’eau
Quatre saisons pour quatre adolescents redneck d’une ville fictive québécoise dans la région de l’Outaouais. Une banlieue où on s’emmerde fort jusqu’à l’installation d’un parc aquatique hors normes de l’autre côté de la « track » de chemin de fer. De quoi casser la routine, découvrir son corps. C’est sans compter sur un clou mal enfoncé dans la Calabrese (une énorme « glissade d’eau »), qui va faire de 118 enfants de Saint-Sauvignac des cicatrisés. Parfois les rites de passage laissent des marques.
Première parution : 2017, Éditions de ta Mère (Canada)
Extraits sonores
Lire un extrait
Les auteurs
Jean-Philippe Baril Guérard, Mathieu Handfield, Sarah Berthiaume et Simon Boulerice
Ils ont écrit Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac à huit mains (un chapitre par tête). Ils sont issus du monde du théâtre et ont comme autre point commun d’être tous les quatre québécois.
—
Un nouveau complexe aquatique pour Saint-Sauvignac !!! Mammouth est revenu du dîner avec ‘Glissade d’O rocks’ écrit sur le bras et a essayé de nous faire croire que son père l’avait emmené se faire tatouer sur l’heure du midi (même si tout le monde voyait bien qu’il se l’était écrit lui-même avec un gros crayon Sharpie). On a même arrêté le cours de catéchèse pour chanter De l’eau dans mes foufounes comme une chorale d’église, pendant que madame Stéphanie menaçait d’annuler toutes les périodes-récompenses de l’année.»
Recensions
Librairie Durance — Nantes
« Les plus beaux seins du village, un clou, un parc aquatique flambant neuf et une tripotée d’ados pas forcément dégrossis sont les ingrédients de cette hilarante comédie québécoise. Et ce français d’outre-Atlantique… Crisse, quelle régalade ! Des barres de rire assurées par ce quatuor d’auteurs, l’accent en plus ! »
Librairie Mollat — Bordeaux
« Plongez sans plus attendre dans ce texte hilarant écrit à huit mains par la crème de la nouvelle génération d’auteurs québécois et savourez l’une des plus belles surprises littéraires de cette année ! »
Libération
« Un roman québécois à 8 mains sur la transition de l’enfance à l’adolescence si intelligemment loufoque (absurde ?) qu’on redemanderait presque de la poutine à la cantine. »
Livres Hebdo
« Bouclard se lance dans l’aventure de petits formats accessibles, « qui défrichent une nouvelle génération de jeunes romanciers et romancières« . »
Vleel
« À la fois décalé et drôle, le vocabulaire québécois y est pour beaucoup et permet de s’apercevoir à quel point nos langues sont proches. De nombreuses envolées demeurent jouissives, on s’esclaffe, on sourit, on temporise puis on réfléchit. On se souvient de ces bribes passées qui nous ont forgé ou amoché. Ces instants de vie, ces rites de passage dont on ne se souvient pas mais qui restent gravés par étincelle mémorielle. »
Guénaël Boutouillet — Matériau composite
« Il se passe quelque chose à chaque phrase. C’est un fait de langue. »
Bookalicious
« À travers un style parlé particulièrement maitrisé, l’histoire prend des allures de conte moderne un peu déjanté, où les plus crétins ne sont pas les adolescent·e·s et leurs obsessions, mais bien la société et les parents, englués dans un mélange de démission et de culpabilité. »
Sandra et Caetera
« Une lecture que j’ose qualifier de jouissive, tant elle m’a surprise et séduite 🔥. »
Cocralie râle et lit 🌕
« Un texte court, écrit à 4 et une langue bien aiguisée, ça fonctionne carrément. »
Mes échappées livresques
« Les quatre romanciers dépeignent l’adolescence et son rapport à la sexualité avec justesse tout en y ajoutant une dose d’absurde absolument jouissive. Et derrière ces lignes légères, on décèle quelque chose de plus profond, de touchant. »
La Bible urbaine
« C’est dans cette oscillation entre un réalisme tragique et un humour absurde complètement loufoque, «malaisant» et vulgaire que réside la grande qualité de ce livre. »
Babelio
« Parodie sur la ségrégation et sur le sentiment de culpabilité sociale, les Cicatrisés nous présentent aussi les petits combats d’une enfance hors norme, dans un monde où les adultes rivalisent de sottises et d’idioties. »
Voir
« Vêtus de leur maillot de bain de gamin, les auteurs racontent chacun de manière oralisante et très comique une saison dans la vie d’attendrissants ti-culs chassés dare-dare de l’enfance sans que leurs autistes de parents n’y puissent quoi que ce soit (les adultes, c’est con). Et si Rock Demers avait produit un Conte pour tous sous l’influence d’une massive dose de barbotine.»