N’ajouter rien de Fabrice Chillet

19,00

N’ajouter rien de Fabrice Chillet

19,00

Paru le 1er septembre 2023.

  • Collection « Tout est vrai ou presque »
  • 136 pages
  • 14 cm x 20 cm à la française
  • Reliure cousue, carrée, collée, rabats
  • Imprimé en France par Allais sur papier Fedrigoni (couverture impression Pantone sur Constellation Snow Fiandra, intérieur impression noire sur Arcoprint Milk 100gr)
  • ISBN 978-2-493311-08-5

Dans une brasserie, Fabrice Chillet se fait voler un livre, L’Été, deux fois, publié aux Éditions de Minuit à la fin des années 1980. Notre auteur part en quête de ce roman qui se révèle peu à peu aussi insaisis- sable que fascinant. Entre portes closes et chausse-trappes, tout semble un temps se dénouer grâce au mystérieux Daban, gardien du temple et ultime propriétaire d’un roman unique et introuvable dont l’auteur – Christian Costa – paraît sans cesse se dérober. Ainsi naît une fascination littéraire, ainsi naissent les fétiches dans ce jeu de mise en abyme.

L’auteur : Fabrice Chillet

Après quelques études universitaires et une thèse lâchement abandonnée sur le sens du Graal dans la vulgate arthurienne, Fabrice Chillet a passé le reste de son temps à hésiter. Tantôt professeur de français, par vocation. Tantôt journaliste, par ambition. Parfois encore rédacteur-fantôme, par nécessité. Et enfin auteur, à dessein. Derniers livres parus : Un feu éteint (2018), Narcisse était jaloux (2021), aux éditions Finitude ; Pyrate chez Bouclard Éditions (2022).

© Alan Aubry – Métropole Rouen Normandie

Et si Costa n’avait écrit qu’un seul livre ? Un chef-d’œuvre méconnu, effacé peu à peu des registres. Un texte devenu secret qu’on s’échange entre compagnons. Un commerce d’admirateurs superstitieux. Suffisamment fanatiques pour commettre un vol dans un café. Costa avait peut-être réussi à tout dire en une fois. Ou alors, il était mort sans avoir eu le temps d’aller plus loin. Minuit n’indiquait pas de date de décès. »


Recensions

Le Matricule des anges

« Cette histoire baigne dans le mystère, Fabrice Chillet excellant à créer le trouble et le flou, un peu comme un photographe se refuserait à une parfaite mise au point d’une focale. C’est fascinant comme l’apparition d’un fantôme.»

Slate

« Cette obsession de Fabrice Chillet est sacrément communicative, et peut-être même encore plus magnétique que si l’on en saisissait pleinement l’origine. À n’en pas douter, cette enquête littéraire ravira notamment les papivores et autres complétistes. »

Diacritik

« Quand la dernière phrase d’un livre (L’été, deux fois de Christian Costa) devient le titre d’un autre (N’ajouter rien de Fabrice Chillet) — après tout le verbe n’est pas à l’impératif ; quand la quête d’un livre volé devient obsessionnelle mais aussi prétexte à des jeux d’écriture somptueux (mais l’air de rien, aucune forfanterie dans ce livre) […] quand la quête d’un livre introuvable vous obsèdera aussi — et tant d’autres raisons d’aimer ce livre signé Fabrice Chillet… »

Aline a lu

« Après Pyrate, l’auteur confirme son talent dans cette histoire méta-littéraire, modianesque à souhait. Ou comment les livres changent nos vies… Ce jeu de piste littéraire jouissif et génial soulève enfin des questions métafictionnelles : faut-il sacrifier sa vie à l’écriture, à la littérature ? Qu’est-ce qu’un auteur, un lecteur ? Coup de cœur ! »

Les Notes

« Le lecteur se laisse vite emporter par ce roman astucieusement construit, qui le met sur les traces du [roman] disparu. Une promenade stimulante dans la littérature ! »

Librairie Entre les lignes — Chantilly

« Est-il possible d’être possédé par un livre à peine la lecture commencée ? La quête de Fabrice Chillet vire à l’obsession que seul le dénouement viendra apaiser… »

Librairie Payot — Genève

« Cet amour pour un livre, un personnage, une histoire, cache-t-elle une envie d’écriture ? Tentative de réponse élégante, avec fantaisie et style, pour un livre qui devrait, les jours, les mois et mêmes les années prochaines, faire de nombreux émules. Bijou.»

Librairie Mollat — Bordeaux

« Tout le talent de Fabrice Chillet réside dans cette formidable capacité qu’il a à entrainer son lecteur dans cette obsédante quête bibliophilique. N’ajouter rien est l’un de ces romans qui vous donnent envie d’en lire d’autres, et assurément, l’une des belles surprises de cette rentrée.»

Librairie Le Silence de la mer — Vannes

« Ce roman précis tout en prestance et en suspense est peut-être avant tout une histoire d’amitié, trouvant un écrin dans la tête d’un homme qui écrivait pour les autres et rêvait pour lui-même.»

Librairie du Boulevard — Genève

Coup de cœur. ❤️

Librairie La Petite gare — Rezé

Coup de cœur. ❤️

Librairie L’Indépendante — Saint-Gaudens

« Original, inattendu, décalé, voire étrange, on se prend au jeu du vrai et du faux autour de ce livre disparu. Et le triangle littéraire entre auteur,  narrateur et lecteur fétichiste fonctionne parfaitement. »

Librairie La Pensée sauvage — Metz

« Une merveille ! Le voilà le grand roman de la rentrée ! »

Librairie L’Écume des pages — Paris

« On est fous de N’ajouter rien et on n’a rien à ajouter. Ah si : bravo !»

Librairie Les Ombres blanches — Toulouse

« Le cercle des livres disparus. Fabrice Chillet semble attirer dans son quotidien des personnages éminemment romanesques… Ou bien est-ce le talent du romancier de les rendre aussi fantaisistes, mystérieux ou insaisissables ! L’auteur manie le réel à la perfection et nous entraîne dans une aventure littéraire que l’on prend un plaisir fou à suivre. C’est un livre qui parle de livres avec intelligence, humilité et humour. L’obsession guide l’intrigue de ce roman et la bibliophilie se présente comme une porte d’accès à ce qui ressemble à quelque société secrète, c’est un très bel hommage aux lecteurs, aux mythologies littéraires, aux vies parfois menées en marge de l’œuvre des autres. Ce roman met en scène un personnage qui voue un culte à un livre qui, dit-il, semble avoir été écrit pour lui… en lisant N’ajouter rien j’ai eu moi-même le sentiment que ce texte avait écrit pour moi ! »

Librairie Durance — Nantes

« Le sujet de l’obsession de Fabrice Chillet est un roman de 1989 édité chez Minuit : L’Été, deux fois, de Christian Costa. Livre épuisé depuis belle lurette, auteur évanouit dans la nature mais objet d’un culte littéraire invisible et mystérieux. Pensez donc, et cela va attisé votre curiosité à coup sûr, un homme, ici nommé Daban, va acquérir tous les exemplaires encore disponibles afin de faire vivre l’œuvre en sous-marin tel un démiurge éclairé pour qui un amour de jeunesse sera le sens d’une vie. Voilà donc notre auteur mi-dandy des lettres, mi-Tintin, sur les traces du mystérieux roman. N’ajouter rien marche vraiment bien ! Une fois fini, nous n’avons qu’une envie : trouver, à notre tour, L’Été deux fois pour pouvoir l’avoir vous aussi… Le lire, éventuellement, mais peut-être pas… »

Librairie M’Lire — Laval

« Très franchement extraordinaire, c’est complètement fou et surtout, surtout très beau : parce que c’est une ode à la lecture, à ce qu’elle provoque, à l’obsession aussi. Cette amitié qui naît entre ces deux compères liés par ce livre oubliée, et cette fin ! »

Les lunettes dorées

« Ce livre est amusant, touchant, mais aussi excellemment et délicieusement écrit. Un vrai plaisir ! »

Informations complémentaires

Poids 228 g
Dimensions 14 × 20 cm