Sélection Prix Vleel 2023
Sélection Prix du livre court 2024
Dans une brasserie, Fabrice Chillet se fait voler un livre, L’Été, deux fois, publié aux Éditions de Minuit à la fin des années 1980. Notre auteur part en quête de ce roman qui se révèle peu à peu aussi insaisis- sable que fascinant. Entre portes closes et chausse-trappes, tout semble un temps se dénouer grâce au mystérieux Daban, gardien du temple et ultime propriétaire d’un roman unique et introuvable dont l’auteur – Christian Costa – paraît sans cesse se dérober. Ainsi naît une fascination littéraire, ainsi naissent les fétiches dans ce jeu de mise en abyme.
L’auteur : Fabrice Chillet
Après quelques études universitaires et une thèse lâchement abandonnée sur le sens du Graal dans la vulgate arthurienne, Fabrice Chillet a passé le reste de son temps à hésiter. Tantôt professeur de français, par vocation. Tantôt journaliste, par ambition. Parfois encore rédacteur-fantôme, par nécessité. Et enfin auteur, à dessein. Derniers livres parus : Un feu éteint (2018), Narcisse était jaloux (2021), aux éditions Finitude ; Pyrate chez Bouclard Éditions (2022).
Et si Costa n’avait écrit qu’un seul livre ? Un chef-d’œuvre méconnu, effacé peu à peu des registres. Un texte devenu secret qu’on s’échange entre compagnons. Un commerce d’admirateurs superstitieux. Suffisamment fanatiques pour commettre un vol dans un café. Costa avait peut-être réussi à tout dire en une fois. Ou alors, il était mort sans avoir eu le temps d’aller plus loin. Minuit n’indiquait pas de date de décès. »
Recensions
Le Monde des livres
« À la fois humaine et littéraire, cette “quête” délicate, fondée sur des faits et des personnages authentiques, propose un fascinant jeu de mise en abyme et de miroirs entre les protagonistes, où la question du rapport à l’écriture est centrale. S’y consacrer, au risque d’amères déceptions, ou faire de sa vie un bel ouvrage ? À ce dilemme ancestral, Fabrice Chillet répond avec virtuosité par ce récit d’une mystérieuse fantaisie. »
Le Figaro
« Les mensonges romanesques demeurent les rations de survie des âmes sensibles. L’écrivain livre ici avec autant d’élégance que de grâce un voyage au croisement de la fiction et du réel. »
Le Matricule des anges
« Cette histoire baigne dans le mystère, Fabrice Chillet excellant à créer le trouble et le flou, un peu comme un photographe se refuserait à une parfaite mise au point d’une focale. C’est fascinant comme l’apparition d’un fantôme.»
Slate
« Cette obsession de Fabrice Chillet est sacrément communicative, et peut-être même encore plus magnétique que si l’on en saisissait pleinement l’origine. À n’en pas douter, cette enquête littéraire ravira notamment les papivores et autres complétistes. »
Les Imposteurs
« N’ajouter rien, est un concentré d’humour qui jongle avec nos soifs de romanesque et de littérature, nos projections et nos mensonges romantiques ; un récit vivifiant qui rappelle combien le fantasme peut ouvrir de vrais territoires de découvertes.»
Revue Décapage
« Le narrateur, un quinquagénaire habitant à Rouen, se fait voler dans un café L’été, deux fois récupéré dans une boîte à livres. Et n’a ce casse d’en posséder un nouvel exemplaire afin de terminer sa lecture. Ce qui n’est pas simple et le conduit vers Guillaume Daban. Un Daban assez similaire à l’original, à quelques détails près, devenant progressivement la figure centrale du récit d’un autre obsessionnel. »
Revue 303
« Fabrice Chillet a réussi un récit de quête au charme puissant. Il nous entraîne dans les arcanes mystérieux du monde littéraire, et son jeu avec le réel étourdit le lecteur, pour son plus grand plaisir. »
Diacritik
« Quand la dernière phrase d’un livre (L’été, deux fois de Christian Costa) devient le titre d’un autre (N’ajouter rien de Fabrice Chillet) — après tout le verbe n’est pas à l’impératif ; quand la quête d’un livre volé devient obsessionnelle mais aussi prétexte à des jeux d’écriture somptueux (mais l’air de rien, aucune forfanterie dans ce livre) […] quand la quête d’un livre introuvable vous obsèdera aussi — et tant d’autres raisons d’aimer ce livre signé Fabrice Chillet… »
Cult news
« Si le roman se présente au départ comme une enquête littéraire, et Fabrice Chillet comme un Indiana Jones à la recherche d’un livre perdu, N’ajouter rien débouche finalement sur une belle histoire d’amitié. »
Aline a lu
« Après Pyrate, l’auteur confirme son talent dans cette histoire méta-littéraire, modianesque à souhait. Ou comment les livres changent nos vies… Ce jeu de piste littéraire jouissif et génial soulève enfin des questions métafictionnelles : faut-il sacrifier sa vie à l’écriture, à la littérature ? Qu’est-ce qu’un auteur, un lecteur ? Coup de cœur ! »
Les Notes
« Le lecteur se laisse vite emporter par ce roman astucieusement construit, qui le met sur les traces du [roman] disparu. Une promenade stimulante dans la littérature ! »
Librairie Le Brouillon de culture (Caen)
« Absolument génial ! Ce texte est une quête originale dans laquelle on se reconnaît, nous lecteurs. »
Librairie Dialogues — Brest
« Un roman intrigant, surprenant pour les amoureux des mots et des livres. »
Librairie Eureka Street — Caen
« Un type lit un livre au café, part aux cabinets, revient : le livre a disparu. C’est le début d’une drôle de quête, obsessionnelle et surréaliste.»
Librairie L’Escampette — Pau
« Peuplé de personnages fantomatiques et littéraires, ce court roman/enquête nous embarque à la poursuite d’un auteur disparu et de la fascination qu’il exerça. Modianesque à souhait ! »
Librairie Motamo — Anse
« Une mise en abîme du travail d’écrivain, une autobiographie en creux de l’auteur ainsi qu’une réflexion subtile sur la vie et la littérature. »
Librairie du Marais — Mayenne
« À la fois cocasse, bien écrit, et bien plus profond qu’il n’y paraît. Il y a beaucoup d’intelligence et de malice dans cette épopée de comptoir, où le hero n’en est pas vraiment un, ou les situations absurdes se répondent entre elles, et où les individus réelles sont tellement unique qu’ils en deviennent des personnages de fiction. »
Librairie Lise & Moi — Vertou
« La plume de Fabrice Chillet, tantôt délicate, tantôt exaltée déroule le fil d’une enquête folle et palpitante, d’un homme devenu obsédé par cet objet disparu et par le mythe qu’il représente. Un très bon moment de lecture ! »
Librairie Entre les lignes — Chantilly
« Est-il possible d’être possédé par un livre à peine la lecture commencée ? La quête de Fabrice Chillet vire à l’obsession que seul le dénouement viendra apaiser… »
Librairie Payot — Genève
« Cet amour pour un livre, un personnage, une histoire, cache-t-elle une envie d’écriture ? Tentative de réponse élégante, avec fantaisie et style, pour un livre qui devrait, les jours, les mois et mêmes les années prochaines, faire de nombreux émules. Bijou.»
Librairie Mollat — Bordeaux
« Tout le talent de Fabrice Chillet réside dans cette formidable capacité qu’il a à entrainer son lecteur dans cette obsédante quête bibliophilique. N’ajouter rien est l’un de ces romans qui vous donnent envie d’en lire d’autres, et assurément, l’une des belles surprises de cette rentrée.»
Librairie Le Silence de la mer — Vannes
« Ce roman précis tout en prestance et en suspense est peut-être avant tout une histoire d’amitié, trouvant un écrin dans la tête d’un homme qui écrivait pour les autres et rêvait pour lui-même.»
Librairie Les Oiseaux voyageurs — Saint-Gilles-Croix-de-Vie
« Un roman qui nous happe dans une enquête littéraire irrationnelle et addictive. »
Librairie Sauramps — Montpellier
Coup de cœur. ❤️
Librairie du Boulevard — Genève
Coup de cœur. ❤️
Librairie La Petite gare — Rezé
Coup de cœur. ❤️
Librairie L’Indépendante — Saint-Gaudens
« Original, inattendu, décalé, voire étrange, on se prend au jeu du vrai et du faux autour de ce livre disparu. Et le triangle littéraire entre auteur, narrateur et lecteur fétichiste fonctionne parfaitement. »
Librairie La Pensée sauvage — Metz
« Une merveille ! Le voilà le grand roman de la rentrée ! »
Librairie L’Écume des pages — Paris
« On est fous de N’ajouter rien et on n’a rien à ajouter. Ah si : bravo ! »
Librairie Les Ombres blanches — Toulouse
« Le cercle des livres disparus. Fabrice Chillet semble attirer dans son quotidien des personnages éminemment romanesques… Ou bien est-ce le talent du romancier de les rendre aussi fantaisistes, mystérieux ou insaisissables ! L’auteur manie le réel à la perfection et nous entraîne dans une aventure littéraire que l’on prend un plaisir fou à suivre. C’est un livre qui parle de livres avec intelligence, humilité et humour. L’obsession guide l’intrigue de ce roman et la bibliophilie se présente comme une porte d’accès à ce qui ressemble à quelque société secrète, c’est un très bel hommage aux lecteurs, aux mythologies littéraires, aux vies parfois menées en marge de l’œuvre des autres. Ce roman met en scène un personnage qui voue un culte à un livre qui, dit-il, semble avoir été écrit pour lui… en lisant N’ajouter rien j’ai eu moi-même le sentiment que ce texte avait écrit pour moi ! »
Librairie Durance — Nantes
« Le sujet de l’obsession de Fabrice Chillet est un roman de 1989 édité chez Minuit : L’Été, deux fois, de Christian Costa. Livre épuisé depuis belle lurette, auteur évanouit dans la nature mais objet d’un culte littéraire invisible et mystérieux. Pensez donc, et cela va attisé votre curiosité à coup sûr, un homme, ici nommé Daban, va acquérir tous les exemplaires encore disponibles afin de faire vivre l’œuvre en sous-marin tel un démiurge éclairé pour qui un amour de jeunesse sera le sens d’une vie. Voilà donc notre auteur mi-dandy des lettres, mi-Tintin, sur les traces du mystérieux roman. N’ajouter rien marche vraiment bien ! Une fois fini, nous n’avons qu’une envie : trouver, à notre tour, L’Été deux fois pour pouvoir l’avoir vous aussi… Le lire, éventuellement, mais peut-être pas… »
Librairie M’Lire — Laval
« Très franchement extraordinaire, c’est complètement fou et surtout, surtout très beau : parce que c’est une ode à la lecture, à ce qu’elle provoque, à l’obsession aussi. Cette amitié qui naît entre ces deux compères liés par ce livre oubliée, et cette fin ! »
Le librairie extraordinaire
« Un texte de lecteur vorace, de bibliophile, de passionné jusque-boutiste atteint d’un désir frénétique et délicieux de poursuivre l’inconnu dérisoire jusqu’à ce que l’objet devienne l’antithèse du dérisoire, tout autant qu’un désir maladif de posséder et de décortiquer l’inconnu, de plonger dans la littérature jusqu’à ce que plus rien n’existe. »
Les lunettes dorées
« Ce livre est amusant, touchant, mais aussi excellemment et délicieusement écrit. Un vrai plaisir ! »
Joëlle Books
« Un roman qui parle de littérature, du lien entre fiction et réalité, je ne peux que l’aimer. »
Serial lecteur Nyctalope
« Fabrice Chillet saisit par la pureté de son style où chaque mot s’imbrique comme une résolution d’énigme d’un roman de P.G Wodehouse. En trompant son monde avec différents artifices subtils, le narrateur et/ou l’auteur prennent le parti des losers magnifiques, de ceux qui par leur pugnacité arriveront peut-être à se libérer de leurs chimères. Ce roman est élégant, délicat, au style inimitable, ne se vole pas, se savoure, s’offre, se donne et se partage. »
Anne Litt.
« Cet objet littéraire non identifié est un petit bijou, à mettre entre toutes les mains des amoureux des livres. »
jiemde
« Ode au livre, à sa matière vivante et intemporelle, mais aussi à l’écriture dans toutes ses dimensions jubilatoires comme expiatoires, N’ajouter rien est un délice de lecture dont l’apparente humilité narrative cache un gros talent. »
Festival Terres de Paroles
« Acheter un livre (celui-ci en l’occurrence) commencer à le lire et au bout de quelques pages être obsédé (comme l’auteur) par un autre livre, un autre auteur au point de vouloir le posséder dans les plus brefs délais… c’est certainement l’effet voulu et c’est diabolique !!! »
Varions les éditions en ligne
« Voilà une histoire à la fois littéraire et éditoriale sans précédent qui pousse le curseur de la mise en abyme et une sorte d’emboîtement de la création littéraire jusqu’à un point inattendu, pour le plus grand plaisir évidemment du dernier maillon de cette chaîne : le lecteur ! »
La Page qui marque
« Ce flou entre réalité et fiction est réjouissant et infiniment romanesque. Il y a de la démesure dans ces personnages, de celle qui nous guette, nous qui chérissons les livres avec sans doute trop d’enthousiasme. Cet amour pour l’écrin qui protège nos textes préférés, pour cet objet si fragile qui contient nos émotions les plus intimes, nous la connaissons si bien. Soyez prévenus, “N’ajouter rien” entretient notre folie livresque. »
Histoires de mots
« Le plaisir de lecture est infini, les verbes sont conjugués à la manière de nos talentueux ancêtres, la plume est légère. »
Format court
Extrait vidéo de la chronique de Guénaël Boutouillet pour “Format court”.
“C’est absolument passionnant, très troublant, une remarquable écriture“.